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Veuillez prendre note que les bureaux du SPUL seront fermés du 30 juin au 31 juillet 2020 inclusivement.

Nous vous souhaitons un bon mois de juillet!

Conseil universitaire du 3 mars 2020

 

Le plan de collaboration à la maîtrise et au doctorat devient obligatoire

« Profitez-en pour mettre ce que vous attendez des étudiant.e.s »

– Le professeur Luc Beaulieu

Le professeur Luc Beaulieu (Sciences et génie) incite les professeur.e.s à insérer dans le plan de collaboration des points d’entente qui précisent ce qu’ils /elles attendent de leurs étudiant.e.s de maîtrise et de doctorat, à la suite de la décision de le rendre obligatoire dans Règlement des études. Une disposition permet, cependant, de manifester son refus de le signer, même si une discussion entre la partie étudiante et la partie professorale est impérative. Le vice-recteur Robert Beauregard (Exécutif, Études et affaires étudiantes) insiste sur le fait que le plan « est un engagement moral à respecter ce qu’on s’est communiqué ». Le professeur Donald Beaubrun (Sciences et génie) note que l’obligation de le signer, sous réserve d’en expliciter son refus, « ne porte pas sur son contenu. »

La professeure Audette Sylvestre (Médecine) vérifie que la nouvelle mesure pourra s’appliquer en fonction des étapes où en sont rendus les présent.e.s étudiant.e.s dans leurs recherches et qu’elle sera effective dès le 1eseptembre pour les nouveaux étudian.e.s. La professeure Nadia Tawbi (Science et génie) se réjouit d’une telle innovation. Par ailleurs, la représentation étudiante insiste pour avoir encore plus de précisions sur la possibilité de ne pas signer ce plan. Le doyen André Zaccarin (Sciences et génie) demande le vote. La demande est acceptée à 37 voix pour et 7 voix contre. Les modifications du Règlement des études rendant obligatoire le plan de collaboration entre les dirigé.e.s et leur directeur/directrice, à la maîtrise comme au doctorat, ont finalement été adoptées à l’unanimité des membres de l’assemblée.

La plateforme en ligne StuDocu

Le professeure Donald Beaubrun a posé deux questions à la Direction de l’Université concernant la plateforme d’apprentissage et de partage en ligne StuDoc, laquelle a fait l’objet d’un reportage de Radio-Canada, il y a quelque temps. Il a voulu connaître la position de la Haute administration à ce sujet et les mesures qu’elle entend prendre devant l’existence de cette nouvelle technologie qui soulève « des questionnements liés au plagiat, à la propriété intellectuelle ainsi qu’à la valeur du diplôme.» Le vice-recteur Beauregard reconnaît spontanément que le regroupement de tels document est nouveau et qu’il  pose un défi à toutes les universités à travers le monde. Plus de 11,000 universités seraient visées par celui-ci. Il réaffirme que l’Université Laval est très soucieuse de « protéger les droits d’auteur.e.s » en plus de favoriser grandement la diffusion des connaissances. Au plan pratique, il rappelle qu’une information récente a été diffusée expliquant la procédure de retrait de documents sur cette plateforme, advenant le cas où il serait jugé approprié de le faire. À ce propos, des cas lui ont été signalés qui attestent de l’efficacité de cette procédure. Et d’ajouter qu’« on a demandé à des personnes, conseillères du Bureau du droit d’auteur (BDA), de creuser la question pour voir de quoi il s’agissait et de voir comment on pourrait réagir ». Car, il admet qu’il n’est pas suffisant de sensibiliser les personnes concernées à cette nouvelle pratique de communication numérique.

AUTRES DÉCISIONS

Un Certificat en gestion de projet a été créé à la Faculté des sciences de l’administration. Il sera soumis aux autorités administratives compétentes pour approbation. La probabilité de cette approbation devrait amener la FSA à l’implanter à la session d’automne 2020 ;

Le statut de centre reconnu est à nouveau accordé à l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique, section Laval (OICRM-ULaval), selon les conditions suivantes à satisfaire dans six mois :

Sa prochaine évaluation devra avoir lieu dans cinq ans.

Jacques Rivet, cc


Entretien avec la professeure Sophie Brière, une leader en recherche

« Avoir le sens du résultat »

Sophie Brière, professeure titulaire du Département de management de la Faculté des sciences de l’administration vient de diriger la publication d’un ouvrage collectif qui découle d’une recherche sur « Les femmes dans des professions traditionnellement masculines* » qu’elle a coordonnée et à laquelle elle a largement participé. Lors d’un récent entretien, elle témoigne de la démarche d’enquête qu’elle a accomplie avec un groupe composite de chercheur.e.s universitaires en répondant à une action concertée du Fonds de recherche du Québec – société et culture (FRQSC).

L’expérience de cette recherche menée par Sophie Brière et son équipe lui a permis de vérifier qu’il faut « avoir le sens du résultat » pour atteindre le succès d’une telle entreprise collaborative. « Il faut être capable de livrer des résultats », martèle-t-elle en décrivant les nombreuses relations qu’elle a entretenues avec les organisations-partenaires de l’enquête. Ces dernières ont été sollicitées de donner leurs avis au fur et à mesure de la collecte et de la production des données afin qu’elles participent à leur validation de la manière la plus rigoureuse possible. Elles ont été judicieusement écoutées. « Nous tenions compte de leurs idées, comme une éponge », avoue la chercheure avec un certain humour. C’est l’approche organisationnelle retenue qui a placé ces organisations-partenaires au centre de l’étude scientifique sur des professions traditionnellement masculines exercées par des femmes « pour faire des études de cas ».

Ce fut une défi que d’obtenir une participation à une recherche scientifique de la part d’organisations en lien fonctionnel avec un personnel professionnel féminin. Comme le présente l’ouvrage dirigée par Sophie Brière, ont été étudiées les avocates en pratique privée, les professeures en sciences et génie, les directrices financières, les policières, les professionnelles à l’international, les ingénieures en sciences et génie, les professionnelles en santé, les agentes correctionnelles, les femmes cadres de CEGEP et les inspectrices en santé et sécurité. D’abord quelques refus d’organismes publics en vue, une attitude frileuse de prime abord exprimée par d’autres (Qu’est-ce que ça implique ? Ca demande beaucoup de temps ? Quel résultat comptez-vous atteindre ?), il fallait avant tout établir une relation de confiance avec les organisations contactées. « Ça demande du temps et une aptitude à la négociation », explique la chercheure.

En fait, posséder une grande capacité à travailler en équipe, s’est avéré indispensable, surtout quand son rôle principal, comme était celui de Sophie Brière, de conserver une cohérence de travail entre toutes les parties prenantes de l’enquête durant son déroulement. Indispensable aussi de posséder un esprit de synthèse qui permet de faire des regroupements de thèmes descriptifs et de données analytiques. Le Tableau 1.3 (page 10) à cases classificatrices en couleurs qui présente le « Cadre d’analyse détaillé et comparatif des résultats pour chacune des professions » et la Figure 11.1 (page 232)sur la « Démarche dynamique et transversale pour la progression des femmes dans les organisations » en sont deux exemples pédagogiques éclatants. Enfin, savoir anticiper la dispersion des perspectives parmi les membres de l’équipe de chercheur.e.s durant le déroulement de l’enquête afin de les recentrer sur ses étapes et ses finalités préalablement définies, c’est une tâche à laquelle Sophie Brière a dû parfois se consacrer.

Le présent ouvrage qui vient de paraître, suit d’autres publications, particulièrement numériques, qui ont mise en valeur les données inédites de cette enquête et les nombreuses réactions de grand intérêt qui se sont manifestées. Et très palpables pour elle et son équipe comme le précise la professeure Brière. Celle-ci a pour principe de recherche que les données d’une enquête scientifique doivent être « retournées au milieu » d’où elles ont été tirées, une fois analysées. Les organisations-partenaires ont également obtenu une visibilité organisationnelle grâce à ce travail collaboratif, laquelle a correspondu avec l’accroissement de la notoriété universitaire de sa cheffe d’orchestre scientifique.

En conclusion, la professeure Sophie Brière revient sur les modalités de l’enquête telles qu’exposées dans son livre et celui de ses collègues avec une touche grandement pédagogique pour un public avisé. Elle n’a pas eu le temps d’approfondir toutes les données interprétées et analysées. « Il faudrait le faire », juge-t-elle. Ce propos ne devrait pas rester lettre morte, si j’en juge par le dynamisme dont elle a fait preuve dans le direction de cette recherche et de cette publication.

Jacques Rivet, cc

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*« Malgré des avancées politiques et juridiques en faveur de l’égalité au Québec, la progression et la rétention des femmes dans les secteurs traditionnellement masculins demeurent inégales. Comment expliquer les écarts de progression de carrière des femmes dans ces milieux ? Dans les trajectoires de carrière, quels sont les enjeux qui peuvent expliquer la progression ou non des femmes ? Quelles sont les pratiques organisationnelles porteuses de changement ? Ce livre présente les résultats d’une recherche multidisciplinaire réalisée sur le terrain auprès d’organisations de divers secteurs. Dépassant l’étude des trajectoires individuelles, cette recherche permet de découvrir les dimensions contextuelles et culturelles des organisations qui influencent les parcours de carrière des femmes et la rétention en emploi. […] ». (Quatrième de couverture).

– Brière, Sophie, (sous la direction de), Les femmes dans des professions traditionnellement masculins, Les Presse de l’Université Laval, 2019, 245p.

À compter du 1er juin 2020, le Comité exécutif du SPUL sera composé des personnes suivantes : 

Consultez la nouvelle publication du SPUL-lien intitulée L’espace à café… pour discuter

Vous trouverez ci-dessous des références de lecture, proposées par la professeure Thérèse Laferrière, dans le but d’offrir aux étudiant.e.s  des solutions pédagogiques enrichissantes et efficaces en cette période de crise.

– Means, B., Toyama, Y., Murphy, R., & Baki, M. (2013). The effectiveness of online and blended learning: A meta-analysis of the empirical literature. Teachers College Record, 115(3), 1–47.
The_Effectiveness_of_Online_and_Blended_Learning_A_Meta-Analysis_of_the_Empirical_Literature
Teacher College Record (2013)
Rapport de Means (2010) URL: https://www2.ed.gov/rschstat/eval/tech/evidence-based-practices/finalreport.pdf

– The Pandemic Is a Crisis for Students With Special Needs
Some students rely on schools for the personal, hands-on attention of specialists. What do they do now?
https://www.theatlantic.com/education/archive/2020/04/special-education-goes-remote-covid-19-pandemic/610231/

– « Will the Coronavirus Forever Alter the College Experience?”  
https://www.nytimes.com/2020/04/23/education/learning/coronavirus-online-education-college.html

– « Crashing into online learning”
https://www.tonybates.ca/2020/04/26/crashing-into-online-learning-a-report-from-five-continents-and-some-conclusions/

– « Two successful approaches to moving on-campus courses online due to Covid-19” 
https://www.tonybates.ca/2020/04/24/two-successful-approaches-to-moving-on-campus-courses-online-due-to-covid-19/

– Effects of a Science of Learning Course on College Students’ Learning With a Computer
Jeffrey A. Greene, Nikki G. Lobczowski, Rebekah Freed, Brian M. Cartiff, Cynthia Demetriou, A. T. Panter
American Educational Research Journal, July 2019
https://journals.sagepub.com/stoken/default+domain/SSQF6PYDZUKGSIGJCNNR/full

– Reassessing Disparities in Online Learner Student Engagement in Higher Education
Justin Paulsen, Alexander C. McCormick
Educational Researcher, January 2020
https://journals.sagepub.com/stoken/default+domain/DU4KVWH8HPTAEKRSQVWD/full

– Évaluation
https://www.capres.ca/enseignement-et-apprentissage/pedagogie-strategies-et-moyens-denseignement/comment-evaluer-a-distance-outil/

Le gouvernement du Canada exhorte tous les Canadiens à rentrer au pays immédiatement. Il s’agit d’un ordre sans précédent pour protéger votre santé.

À l’intention des Canadiens actuellement aux États-Unis ou à l’étranger

Avis urgent +

Consultez également la foire aux questions de Croix bleue medavie

FAQ Médavie

Québec, le 18 mars 2020 – Une dynamique de collaboration unique est à l’œuvre entre la direction de l’Université Laval, le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL) et le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL) pour déterminer les modalités pédagogiques qui permettront de mener à terme la présente session universitaire et de faciliter la diplomation de nos finissantes et finissants de 2020. Ces collaborations permettront d’assurer la santé et la sécurité du personnel et de freiner la propagation de la COVID-19.

« Nous participons à l’effort collectif de responsabilité sociale pour aider la santé publique. Nous travaillons de concert à soutenir les professeures et professeurs ainsi que les chargées et chargés de cours dans cet effort colossal, pour le bien de la société », souligne Sophie D’Amours, rectrice de l’Université Laval.

Dans le respect des directives de l’Institut national de santé publique du Québec, des milliers de membres du personnel s’activent ces jours-ci pour poursuivre la mission universitaire. « Notre communauté est engagée et mobilisée comme jamais. Elle fait preuve de créativité et de flexibilité. Ces personnes sont au rendez-vous; je les remercie », exprime Sophie D’Amours.

« Je suis fière de leur disponibilité et de leur réponse devant ce grand défi sanitaire qui nous préoccupe tous et toutes. Nos professeures et professeurs ainsi que nos chargées et chargés de cours accomplissent des choses remarquables. Ils sont en voie de trouver des solutions en un temps record. Je salue leur travail exemplaire des derniers jours. Cette pandémie démontre aussi à quel point notre personnel enseignant a à cœur, sincèrement, la transmission des connaissances auprès de la communauté étudiante », ajoute la rectrice de l’Université Laval.

Pour le SPUL, « à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles! Chaque professeure et professeur a à cœur de poursuivre son enseignement de la façon la plus adéquate pour permettre aux étudiantes et étudiants de terminer la session. Le SPUL est heureux de voir que la direction de l’Université, malgré le contexte de crise, reconnaît le principe de la liberté universitaire. Cette liberté est essentielle au déploiement de la créativité des professeures et professeurs et nous permettra de surmonter les défis ». | John G. Kingma, président.

Pour le SCCCUL, « dans le contexte d’une recommandation nationale de télétravail à tous les travailleurs et travailleuses qui le peuvent, les chargées et chargés de cours sont conscients de l’effort de solidarité sociale commandé par la gravité de la situation et sont prêts à réaliser leur mission d’enseignement afin que les étudiantes et étudiants puissent terminer leur session universitaire ». | Christine Gauthier, présidente.

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Renseignements :
Simon La Terreur
Relations médias
Université Laval

John G. Kingma
Président
Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL)

Anne Beauchemin
Vice-présidente aux communications
Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval

Conseil universitaire du 4 février 2020

 

La Faculté de médecine revoit le processus d’admission
des candidat.e.s au programme de doctorat en médecine
 

Le Dr Claude Labrie, vice-doyen aux études de premier cycle et représentant le doyen Julien Poitras de la Faculté de médecine, a fait approuver par les membres du CU le nouveau processus de sélection des candidat.e.s au programme de doctorat en médecine. Le dossier qui leur a été soumis, atteste que l’objectif de cette révision est de « permettre l’accès au programme de médecine à un bassin plus grand et plus diversifié de candidats, de diminuer les impacts négatifs de l’utilisation prépondérante de la cote de rendement [et] d’accorder davantage d’importance à l’évaluation des compétences personnelles. » Le vice-doyen Labrie a tenu à rappeler que la Faculté continuera d’admettre des candidat.e.s « qui ont les capacités et les qualités requises pour réussir le programme. »

Les modifications visées concernent les outils et les processus de sélection suivants :

En terminant la présentation du dossier de révision du processus d’admission au programme de doctorat en médecine, le vice-doyen Claude Labrie a fait part aux membres du CU que sa faculté dispensera une formation complète en médecine à Rimouski dès 2022.

Les profeseur.e.s Véronique Moulin et Audette Sylvestre (Médecine) sont toutes les deux intervenues pour demander des éclaircissements, la première concernant les modalités d’application de la cote seuil à travers le temps; la seconde, à propos de la quote part attribuée à l’admission des candidat.e.s collégiaux qui diminue de 60 % à 55 % alors que celle consacrée à l’admission des candidat.e.s universitaires augmente  de 40 % à 45 %. Quant au professeur Victor Thibaudeau, nouveau président de la Commission des affaires étudiantes, il a commenté l’emploi du test CASPer.

Question possible (Qui aurait pu être posée): Faut-il comprendre que ces nouvelles règles de sélection au programme de médecine qui entreront en vigueur à partir de l’automne 2021 pour une durée de cinq ans, atténueront l’impérialisme des notes scolaires et académiques comme facteur de réussite à l’admission dans ce programme?

Le Centre de recherches appliquées et interdisciplinaires sur les violences intimes, familiales et structurelles (RAIV) a vu son statut de centre de recherche reconnu renouvelé aux conditions suivantes :

La Commission de la recherche jugera dans trois ans si ces recommandations ont été appliquées à sa satisfaction. Dans l’affirmative, le RAIV verra son statut de centre reconnu prolongé de deux ans. Et sa prochaine évaluation aura lieu dans cinq ans. Le professeur Denis Laurendeau (Sciences et génie) souhaite que le RAIV puisse prendre connaissance d’un document sur « le cycle de vie d’un centre de recherche » produit par la Commission de la recherche quand il en était membre. Il estime que ce document pourrait lui être utile au moment où il doit appliquer les recommandations de cette dernière.

Le Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE-Laval), dont le statut de centre de recherche reconnu a été renouvelé pour cinq ans, devra transmettre d’ici un an à la Commission de la recherche un lien vers un site Web qui lui soit propre. Une mise à jour de ses statuts et un plan pour augmenter les publications de ses membres dans des revues scientifiques anglophones.

Question possible (Qui aurait pu être posée) : Existe-t-il des données sur le nombre de chercheur.e.s de l’Université Laval, université reconnue comme étant francophone,  qui n’ont jamais publié leurs recherches en français durant leur carrière ?

                                                                                                        Jacques Rivet, cc


DOCUMENT

NDLR : Nous reproduisons intégralement le rapport du Comité sur la gouvernance présidé par le doyen François Gélineau (Sciences sociales), et la politique sur l’agenda de consentement  présentés, le 4 février 2020, au Conseil universitaire . -JR

Rapport du Comité sur la gouvernance du Conseil universitaire

Depuis sa création, le Comité de gouvernance du CU s’est réuni à trois reprises, en juin 2019, en octobre 2019 et en janvier 2020.

Lors de leur première rencontre, les membres du Comité ont adopté un calendrier de réunions pour l’année 2019-2020, ont procédé à l’adoption d’un plan de travail pour le CU et ont échangé sur divers thèmes, incluant l’élaboration d’une politique sur l’agenda de consentement qui vous est d’ailleurs présentée aujourd’hui. En outre, les membres ont échangé sur l’importance d’assurer un suivi des présences au CU, d’évaluer la possibilité de demander aux membres du CU de faire une déclaration annuelle d’intérêts, d’élaborer une procédure d’évaluation du fonctionnement du CU à l’instar de ce qui est fait au CA, de proposer une programmation annuelle de formation des membres et la façon de procéder à la révision de la section des statuts de l’Université qui concerne le CU. Le tout s’est fait avec le souci de mettre en valeur la participation des membres du CU aux travaux du Conseil.

Lors de leur deuxième et troisième rencontre, les membres du comité ont étudié les articles des Statuts de l’Université qui concernent le fonctionnement du CU. Les échanges ont permis de formuler un certain nombre de propositions qui ont été consignées par la secrétaire générale et qui seront discutées avec la direction de l’Université, le Comité d’amendement des Statuts et le Comité de gouvernance et d’éthique du CA.

En outre, lors de leur deuxième rencontre, les membres ont discuté diverses stratégies visant à dynamiser les échanges entre les membres lors de rencontres du CU. Il a été notamment question de la formation des membres du CU. L’importance d’organiser une journée annuelle de formation lors de laquelle on traiterait de sujets tels que le rôle et les obligations des membres du CU, le rôle des vice-rectorats, les défis liés au plan d’action institutionnel ou le cadre de gestion financière de l’université. D’autres formations pourraient inclure, par exemple, la gouvernance des technologies de l’information ou la persévérance et l’appui à la réussite.

Par ailleurs, les membres ont longuement discuté du rôle que devrait jouer le CU dans les processus d’élaboration et d’évaluation des programmes académiques. À cet effet, les membres ont souhaité que le CU puisse intervenir plus tôt dans ces processus et non seulement en toute fin de processus. Les membres ont ainsi évoqué la mise sur pied d’un comité du CU sur le développement et la mise en œuvre des programmes.

Enfin, une discussion entourant l’élaboration des mandats des commissions et l’importance de donner une plus grande place aux commissions lors des réunions du CU.

Politique sur l’agenda de consentement au Conseil universitaire

Le Conseil universitaire utilise depuis un peu plus d’un an un agenda de consentement afin d’alléger son fonctionnement en accélérant le processus d’approbation de certains points qui, à priori, ne requièrent pas d’échange entre les membres. La politique qui vous est présentée fixe les règles qui régissent le traitement des points inscrits à la section de consentement de l’ordre du jour. L’objectif de la politique est de rendre le fonctionnement du CU plus fluide afin que les membres puissent consacrer davantage de temps aux points qui nécessitent des échanges de fond, et ce, tout en assurant la transparence des travaux du CU. Il importe ici de noter qu’au moment de l’adoption de l’ordre du jour, un membre peut demander de retirer un point du consentement sans avoir à évoquer une raison. L’annexe de la politique fait état d’exemples de points qui devraient et qui ne devraient pas se retrouver dans la section de consentement de l’ordre du jour.

Objectifs

Confection de l’agenda de consentement

1. La confection de l’agenda de consentement est de la responsabilité de la présidence du Conseil après consultation auprès de la Direction.

2. Chacun des éléments de l’agenda de consentement doit être clairement identifié ainsi. Les informations afférentes aux points mis à l’agenda doivent être transmises aux membres avant la rencontre selon l’échéancier prévu.

3. Les membres doivent prendre connaissance des documents afférents aux points mis à l’agenda de consentement puisqu’aucun rapport verbal, aucune question ou aucune explication ne seront fournis sur ces points.

4. Tout membre peut demander, lors de l’adoption de l’ordre du jour, qu’un point mis à l’agenda de consentement soit placé à l’ordre du jour régulier pour discussion. La demande d’un seul membre suffit pour que le point soit placé à l’agenda régulier. Une motion n’est pas requise.

5. Le cas échéant, la présidence détermine alors l’endroit où le point sera inséré dans l’ordre du jour régulier.

6. Si un membre soulève une objection à l’adoption d’un ou des points à l’agenda de consentement, il est porté à l’ordre du jour régulier pour discussion.

7. Une motion dûment appuyée et un vote sont requis pour l’adoption de l’agenda de consentement.

8. Le quorum doit être atteint pour que l’adoption tacite des points à l’agenda de consentement soit valide.

9. L’acceptation de l’agenda de consentement est documentée dans le procès-verbal de la séance du Conseil.

10. Le procès-verbal inclut l’ensemble des résolutions ou des recommandations adoptées ainsi.

11. Les points à l’ordre du jour ainsi adoptés ne peuvent faire l’objet d’un débat ultérieur.

12. L’annexe fait état d’exemples d’éléments qui peuvent et ne peuvent pas être inclus à l’agenda de consentement.

ANNEXE

Éléments qui peuvent être inclus à l’agenda de consentement

Éléments qui ne devraient pas être inclus à l’agenda de consentement

Bonjour,

Veuillez noter qu’en vertu des présents événements liés à la propagation du coronavirus, les bureaux du SPUL seront fermés au moins jusqu’au 30 mars.

Pour toute urgence, vous pouvez nous écrire un courriel à spul@spul.ulaval.ca ou nous laisser un message sur notre boîte vocale au 418 656-2955 ou au poste 402955. Un membre du Comité exécutif ou du Comité d’application de la convention collective effectuera un suivi dans les meilleurs délais.

Au plaisir de vous retrouver bientôt!

L’équipe du SPUL

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