Le Conseil syndical (CS) a tenu sa dernière réunion du calendrier 2022-2023. Vous trouverez ci-dessous les principaux points qui y ont été abordés. Bonne lecture !
Plusieurs points mentionnés précédemment au Conseil syndical n’ont pas pu être abordés jusqu’ici à la table de concertation VRRHF-SPUL; la partie patronale ayant repoussé cette rencontre jusqu’en septembre. La prochaine rencontre, prévue pour le 6 septembre, permettra donc d’aborder notamment les points suivants : diminution des bourses d’étudiant(e)s inscrit(e)s à une maîtrise professionnelle; modalité d’attribution des bourses à la FSAA; formule d’attribution des primes des directions de programme; ajout de critères de sélection par le VRRHF dans les processus d’embauche des unités; critères pour déterminer si un(e) candidat(e) à un poste est autochtone.
La nouvelle version des statuts du SPUL qui avait été adoptée au Conseil de mai a aussi été adoptée par l’Assemblée générale, le 25 août. Le référendum s’étant soldé par un vote à 100% en faveur de l’adoption du projet de Statuts, la nouvelle version des statuts est désormais en vigueur
Le président du SPUL avait expliqué lors du dernier Conseil que la direction de l’UL et le SPUL ne s’entendent pas quant à l’interprétation de la clause de la convention collective établissant qu’un(e) professeur(e) qui souhaite bénéficier d’une retraite graduelle doit prendre sa retraite à ses 66 ans. Tel que nous vous l’avions mentionné, nous avons discuté de nos interprétations respectives de la clause lors d’une rencontre avec l’Employeur. Celui-ci se montre immuable. Il estime que la retraite doit être prise au plus tard le jour des 66 ans du ou de la professeur(e). Nous devrons donc régler cette mésentente en recourant à la voie légale. Des griefs ont été déposés à ce sujet.
L’Employeur fera une dernière tentative pour rendre son interprétation acceptable quant au fonds de démarrage. Il y a peu de chances qu’il y ait une ouverture face à l’interprétation du SPUL. Le CEX a fait un appel aux membres, et plusieurs collègues ont mentionné qu’ils et elles auraient aimé s’en prévaloir. Tout porte à croire que le Syndicat ira en grief également sur ces dossiers.
Louis-Philippe Lampron, président, rappelle que certain(e)s délégué(e)s avaient suggéré que nous demandions qu’une partie des frais indirects de recherche (FIR) serve à l’embauche des professionnel(le)s de recherche. Le président du SPUL a rencontré le Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l’Université Laval (SPPRUL) à ce sujet. Nous sommes en train de réfléchir à la meilleure façon de les appuyer.
Un projet de modification des statuts de l’Université Laval a été préparé par le comité exécutif (CEX) du SPUL et communiqué à la Secrétaire générale, dans la foulée de sa démarche de modification des statuts de l’Université Laval.
Les modifications proposées par le SPUL découlent des changements rendus nécessaires pour arrimer les statuts aux textes de la nouvelle convention collective. Le texte des modifications a également été envoyé à l’ensemble des professeur(e)s. Parmi ces modifications, l’une touche le collège électoral du recteur ou de la rectrice.
Un forum aura lieu le jeudi 7 septembre prochain, à midi, à la salle 1334 du pavillon La Laurentienne. Cette rencontre sera l’occasion de discuter de l’esprit dans lequel le projet de modifications des statuts a été rédigé par le CEX. Pour y participer, veuillez s.v.p. remplir le formulaire d’inscription.
Dans les suites de l’interpellation des membres du Conseil d’administration (CA), en mai dernier, sur la gestion des surplus budgétaires, le vice-recteur aux ressources humaines et aux finances (VRRHF), André Darveau, a proposé au CEX une rencontre avec lui et Bernard Morency, membre du CA et président du Comité d’audit et de gestion intégrée des risques. Cette rencontre aura lieu le 19 septembre.
Par ailleurs, les membres du CEX ont fait parvenir à André Darveau leur analyse du budget ainsi qu’une série de questions à propos desquelles ils souhaiteraient obtenir des réponses.
Le président du SPUL, Louis-Philippe Lampron, rappelle qu’il s’agit de la dernière réunion du Conseil syndical 2022-2023. Il remercie les délégué(e)s, une fois encore, pour le travail exceptionnel qu’elles et qu’ils ont accompli cette année. Sans eux, la mobilisation n’aurait pas été possible et le SPUL n’aurait pas réussi à obtenir les gains considérables qui ont été les nôtres dans la dernière négociation.
Les membres du CEX espèrent avoir d’autres occasions de collaborer avec celles et ceux qui quittent le CS et ont très hâte de poursuivre le travail avec celles et ceux qui restent pour le CS 2023-2024.
Le président du SPUL souligne d’ailleurs qu’il s’agit du dernier Conseil syndical de Benny Rigaux-Bricmont (Marketing), qui siège comme délégué depuis près de vingt ans, et le remercie de son implication.
Les collègues témoignent d’une difficulté dans certaines unités à se faire rembourser l’achat de logiciels ou de licences d’intelligence artificielle (ex. : ChatGPT), rappelant que ces produits sont des outils de travail et que, donc, ils devraient faire l’objet d’un remboursement par les fonds FSAA ou par le budget d’année d’étude et de recherche (AER). M. Lampron invite les membres vivant cette situation à consulter le Comité d’application de la convention collective (CACC).
Il semble que la nouvelle clause permettant de se faire rembourser 40 $ par mois pour la téléphonie cellulaire soit associée à une procédure inutilement lourde qui oblige les professeur(e)s à soumettre une facture de téléphonie chaque mois. Cette procédure serait également très chronophage pour les adjointes administratives. On craint qu’une procédure aussi rébarbative ne mène les professeur(e)s à ne pas se prévaloir de cette nouvelle possibilité. La procédure en question sera soumise au Comité paritaire sur le soutien administratif. Pour rappel, mentionnons que la clause 3.5.17 s’applique à tous les professeur(e)s, travaillant ou non dans un hôpital. De même, la clause 1.4.06 de la convention collective, a pour vocation de mettre fin aux obstacles qui nous sont imposés pour toucher nos fonds (FSAA et comptes SC). Le président soutient que le SPUL va devoir s’attaquer à cette situation.
Une déléguée mentionne que le travail fait par le SPUL doit être supporté par chacun(e) de nous – par exemple, en posant à l’Administration des questions sur la distribution de fonds pour la recherche dans les facultés –, estimant que nous avons toutes et tous la responsabilité de demander plus de transparence et plus de collégialité dans des situations concrètes de notre quotidien. Le président du SPUL explique qu’un des mandats du Comité sur la vie professorale et la collégialité (CVPC) consistera à nous aider à identifier comment les nouveaux outils de la convention collective peuvent être utilisés pour favoriser la transparence et la gouvernance collégiale.
Un collègue souligne le problème de l’usage consistant, dans leur unité, à verser systématiquement 20 % des fonds FSAA des professeur(e)s dans le fonds collectif, sans que les professeur(e)s ne se soient prononcé(e)s sur le sujet. Il semble que dans les sommes accumulées dans le fonds collectif du FSSA soient colossales dans certaines unités.
Le président du SPUL rappelle que la convention collective permet la mise en place d’un projet collectif auquel peut être consacrée une somme qui ne peut pas excéder 20 % du FSAA. Il constate une inversion de la mécanique : plusieurs unités réservent 20 % du FSAA au collectif sans vérifier si les professeur(e)s consentent à ce projet collectif. Cela découle d’une mauvaise compréhension de la convention collective. En ce qui a trait aux sommes accumulées, il lui apparait que la solution est simple : celles-ci devraient être redistribuées aux professeur(e)s de l’unité.
Pour faire suite à des préoccupations émises par des délégué(e)s lors du dernier Conseil syndical à l’égard des Chantiers d’avenir, le point est présenté pour discussion.
Un vice-président du SPUL, Simon Viviers, présente l’analyse menée par Jean Ruel, vice-président et lui-même et décrit ce en quoi consistent ces chantiers : il s’agit d’une occasion pour l’administration actuelle de développer les « compétences d’avenir » qui lui sont chères, d’installer des programmes de façon indirecte et d’établir des partenariats d’affaires avec diverses entreprises du milieu. ICes “chantiers d’avenir” contreviennent toutefois au principe de gestion collégiale de 3 façons : 1) ils représentent une voie expéditive et prioritaire de constitution de programmes, laquelle s’avère injuste eu égard aux démarches qui doivent être suivies par les unités qui souhaitent développer des programmes; 2) ils permettent de contourner les instances collégiales de direction de programme; 3) ils permettent aussi d’attribuer la coordination et la gestion de programme à quelqu’un d’autre qu’un(e) professeur(e).
Il s’agit clairement d’une manière détournée de créer des programmes. Les programmes sur mesure sont censés exister pour répondre à des besoins spécifiques d’un(e) étudiant(e) ou d’un petit groupe d’étudiant(e)s qui ne peuvent être satisfaits par un des programmes déjà offerts par l’université. Or, ici, les thématiques sont prédéfinies, comme dans un programme normal.
La gestion de ces programmes contourne aussi les règles de gouvernance collégiale. Une équipe de pilotage ou de coordination, non élue de surcroit, n’est pas un comité de programme. Un programme doit être géré par une direction de programme assurée par un(e) professeur(e). Ce n’est pas le cas dans au moins trois des programmes actuels.
Des délégué(e)s soulèvent des enjeux liés à ces chantiers. D’abord, on souligne que de nombreux professeur(e)s sont mobilisé(e)s pour créer des cours alors que les programmes ont de la difficulté à faire vivre les cours offerts dans les programmes réguliers. Le financement de ces programmes soulève également beaucoup de questions : les partenaires peuvent apporter du financement, mais on ne sait pas si les crédits inhérents à ces programmes sont approuvés et subventionnés par le gouvernement; les sommes mobilisées pour créer ces programmes peuvent nuire à la création d’autres programmes souhaités par les unités.
Le président du SPUL conclut que le constat fait par les deux vice-présidents est partagé par les collègues. Le CEX va examiner la situation avec attention pour établir quelles sont les actions qui peuvent être menées afin d’obtenir le plus d’impact possible.
Le projet de loi 23 – projet modifiant la gouvernance du système d’éducation et organisant la création de l’Institut national d’excellence en éducation – suscite des préoccupations chez plusieurs collègues quant à de possibles atteintes à la liberté académique en ce que cet institut centralise les pouvoirs autour du ministre et de l’équipe restreinte de chercheur(se)s dont il s’entoure. Le vice-président Viviers explique également que le ministre travaille avec un petit nombre de chercheurs aux orientations idéologiques similaires. Il ajoute que les collègues en éducation n’ont pas été consulté(e)s sur le projet de loi. Plusieurs avaient manifesté leurs réticences face à la création de l’INÉE. L’abolition du Comité d’agrément des programmes de formation à l’enseignement (CAPFE) et du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) suscite aussi des inquiétudes chez les acteurs du monde de l’éducation qui craignent, entre autres, que les contenus des programmes de formation des maitres soient dictés par les intentions du ministre plutôt que par les travaux de recherche du milieu et par la réalité vécue par les enseignant(e)s, comme le prévoit actuellement le CAPFE. Le fait que le projet établisse que l’INEÉ financerait des projets de recherche axés sur un certain type de recherche et, éventuellement, contraigne également les programmes d’Actions concertées du FRQ, soulève aussi des inquiétudes que cette approche en vienne à censurer la recherche qui utilise une autre approche que celle dite «des données probantes».
Les délégué(e)s adoptent à l’unanimité la résolution suivante pour demander le retrait du projet de loi 23.
Le SPUL dénonce fermement le projet de loi 23 (Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique et édictant la Loi sur l’Institut national d’excellence en éducation) et appelle à son retrait en vue de l’organisation d’une consultation plus large des acteurs universitaires dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement afin de répondre aux problèmes auxquels souhaite répondre le projet de loi dans le respect de l’autonomie universitaire et de la liberté académique.
Une résolution visant à remercier chaleureusement Margot Kaszap (Études sur l’enseignement et l’apprentissage), déléguée pendant cinq années au Conseil syndical et membre du Comité exécutif de 2011 à 2021, pour ses années d’implication au SPUL a été adoptée à l’unanimité par le Conseil.
Après avoir connu une période de négo, de grève et de mobilisation historique, les membres du SPUL ont le sentiment d’être entré(e)s collectivement dans une nouvelle ère.
Pour incarner ce changement et ceux a venir, le SPUL se devait de se doter d’une nouvelle image ! Aujourd’hui, le SPUL est donc fier de vous présenter sa nouvelle identité visuelle.
Cette identité, par le choix de ses composantes, se veut un fil conducteur de la signature visuelle de la négo 2022-2023.
Le « P », mis en évidence par sa couleur, illustre le noyau autour duquel se construit le Syndicat : les professeures et professeurs, et démontre leur importance au sein d’une Université complète et mue par une véritable collégialité. Ce même « P » intègre un cœur, symbole phare de la mobilisation historique que nous avons connue, et rappelle le message que nous voulons porter par le slogan du SPUL : « Les profs, le cœur de l’Université ».
Avec sa nouvelle palette, le SPUL se réapproprie les couleurs de son Université! Les couleurs évoquent également le caractère combatif des professeures et professeurs ainsi que la passion qui les anime.
Vous verrez les changements visuels s’imposer graduellement dans notre site Web et dans nos différents outils de communication au cours des prochains mois.
Après les syndicats de professeur(e)s de l’Université du Québec à Montréal (SPUQ) et de l’Université de Montréal (SGPUM), c’est au tour du SPUL de se prononcer sur la réforme proposée par le ministre de l’Éducation.
Lors de l’assemblée du Conseil syndical du 25 août dernier, les délégué(e)s ont voté à l’unanimité une résolution pour demander le retrait du projet de loi 23.
Le SPUL dénonce fermement le projet de loi 23 (Loi modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique et édictant la Loi sur l’Institut national d’excellence en éducation) et appelle à son retrait en vue de l’organisation d’une consultation plus large des acteurs universitaires dans le domaine de l’éducation et de l’enseignement afin de répondre aux problèmes auxquels souhaite répondre le projet de loi dans le respect de l’autonomie universitaire et de la liberté académique.
Pour en savoir davantage, veuillez consulter les liens médiatiques ci-dessous :
Le Devoir | Les profs d’université se mobilisent contre la réforme Drainville
Vidéo | Téléjournal Radio-Canada 27 août 2023 (4 min. 16 sec à 5 min.)
Lire l’article complet | Le Devoir
En juin 2023, la ministre de l’Enseignement supérieur a tenu une consultation sur les règles de financement des universités québécoises. L’affaire n’a pas retenu l’attention du public. Pourtant, cela constitue un dossier très critique pour toute la société québécoise.
Nous devons prévoir dès maintenant une explosion de la fréquentation universitaire.
Lire l’article complet | Radio-Canada info
À l’aube de la rentrée, on parle beaucoup de la pénurie d’enseignants actuelle dans le secteur scolaire et des écoles vétustes ou trop petites. Voilà le résultat d’une « mauvaise planification » de la fréquentation scolaire depuis 20 ans, selon Martin Maltais, expert du financement et des politiques en éducation.
Et une crise similaire, voire pire, se profile dans le réseau de l’enseignement supérieur si le gouvernement ne réajuste pas ses prévisions en termes de nombre d’étudiants universitaires et ne prévoit pas un réinvestissement majeur dans les universités, prévient le professeur à l’Université du Québec à Rimouski.
Au nom du Comité exécutif du SPUL, le président Louis-Philippe Lampron vous adresse quelques mots pour vous souhaiter un bel été et de bonnes vacances !
Veuillez noter que les bureaux du SPUL seront fermés du 30 juin au 2 août inclusivement. Nous rechargeons nos batteries pour revenir en force dès le mois d’août !
Le Conseil syndical a tenu sa dernière réunion avant les vacances estivales le vendredi 16 juin. C’était aussi l’occasion d’accueillir Jean Ruel pour sa première rencontre à titre de vice-président. Bonne lecture !
Un message rappelant que les Statuts de l’UL doivent s’arrimer avec la nouvelle convention collective, a été transmis à la secrétaire générale. Le CEX prépare, d’ailleurs, un projet de modifications des Statuts qui sera envoyé aux collègues pour consultation, au retour des vacances.
Dans les suites de l’interpellation des membres du CA, le mois dernier, sur la gestion des surplus budgétaires, le vice-recteur aux ressources humaines et aux finances, André Darveau, a invité les membres du CEX à une rencontre réunissant également Bernard Morency, membre du CA et président du Comité d’audit et de gestion intégrée des risques.
Des désaccords ont été constatés sur deux enjeux spécifiques en lien avec l’application de la nouvelle convention collective et seront discutés lors d’une rencontre du Comité paritaire sur les relations de travail. Sur la retraite graduelle, le désaccord entre les parties n’est pas encore cristallisé, mais une discussion est requise pour interpréter la clause qui limite la date de la prise effective de la retraite à 66 ans. Selon le SPUL, la prise effective de la retraite peut survenir jusqu’à la fin de la période où les collègues sont âgé(e)s de 66 ans (soit la veille de leur 67e anniversaire) alors que l’employeur prétend plutôt que celle-ci doit avoir lieu le jour du 66e anniversaire. D’autre part, concernant les collègues qui sont entré(e)s en fonction dans les 2 années précédant le 24 mai 2023, le SPUL soutient qu’ils et elles devraient avoir droit au montant de 10 000 $ au prorata du temps écoulé pendant ces 2 années, alors que l’Employeur estime que cette mesure s’applique seulement aux professeur(e)s entré(e)s en fonction à partir du 24 mai 2023.
Le CEX a soumis au VRRHF plusieurs plages horaires afin de tenir une rencontre de la Table de concertation avant le mois de juillet. Le vice-recteur Darveau a plutôt proposé que les réunions reprennent à l’automne. Plusieurs dossiers doivent être discutés, dont notamment les suivis concernant l’application de la nouvelle collective (p.ex., incidences sur les budgets), d’autres suivis de dossiers actifs avant la grève (p.ex., le rapport sur les CÉRUL, la protection des droits d’auteur des collègues, les plans de collaboration, les rapports avec le Service des finances), mais aussi des préoccupations des collègues émises au cours des dernières séances du Conseil syndical (p.ex., l’utilisation de ChatGPT par les étudiant(e)s, la diminution des bourses d’étudiant(e)s inscrit(e)s à une maîtrise professionnelle).
Les professionnel(les) de recherche (SPPRUL) sont en période de négociation et sollicitent une initiative de reconnaissance de notre part. Le CEX est favorable à cette démarche, d’autant plus que le SPPRUL a soutenu le SPUL lors de la récente négo. Un courriel, à cet effet, a été transmis à l’ensemble des membres, vendredi 16 juin dernier. Celles et ceux qui veulent participer à cette initiative de reconnaissance doivent compléter ce document.
Enfin, le président lance quelques appels à la vigilance. D’une part, il semble que des sommes aient été demandées à des collègues, par des services administratifs, pour la réalisation de certaines activités de valorisation de recherche sur le campus. Rappelons qu’un soutien administratif doit être offert par l’Employeur pour l’accomplissement des fonctions professorales (dont la recherche) et que des frais indirects de recherche sont prélevés par l’administration sur les subventions et commandites pour couvrir des dépenses relatives à l’administration de projets de recherche. D’autre part, le président sollicite également la vigilance des membres quant aux incidences de l’intégration de la Fondation UL à la structure même de l’Université Laval. Cette intégration peut conduire à de la sollicitation sur le lieu de travail posant ainsi un problème au sens éthique et au sens légal. Il rappelle que si de telles pratiques sont observées, l’information peut être transmise au CEX. Ce dernier pourra faire une représentation à ce sujet auprès de l’employeur.
La plateforme de sociofinancement pour soutenir le collègue Patrick Provost dans le contexte des suspensions sans salaire dont il a fait l’objet dans la dernière année et qui sont contestéespar le SPUL pour des enjeux de liberté académique, est en ligne depuis le 8 juin dernier. Les membres peuvent y contribuer en cliquant ici.
Enfin, trois candidatures ont été retenues pour le poste de conseiller(-ère) en relations de travail et les entrevues se dérouleront au cours de prochains jours.
La question des finances universitaires et des transferts vers les immobilisations suscite plusieurs interrogations. En ce qui concerne les frais indirects de recherche (FIR), des collègues se demandent s’ils pourraient servir à contribuer, au moins en partie, au traitement des professionnel(e) s de recherche. Serait-il possible de demander à l’administration quelle est la formule de répartition?
Plusieurs préoccupations sont également rapportées concernant des enjeux relatifs à la gestion et au développement des programmes. D’une part, une consultation sur un projet de révision du Règlement des études concernant les objectifs généraux des programmes de premier cycle suscite beaucoup d’inquiétudes auprès des directions de programmes de la Faculté de sciences et génie. Selon les informations obtenues, le projet amènerait l’inclusion, dans les objectifs généraux des programmes, de notions telles que le développement durable et l’interculturalité et insisterait sur la mise en place de méthodes d’apprentissage expérientiel. Il s’agit d’une ingérence dans l’autonomie des comités de programme. Des démarches sont entreprises pour éviter l’imposition de telles modifications. Par ailleurs, d’autres collègues s’inquiètent de l’élaboration et du développement rapide de programmes: certains programmes, dont ceux développés dans le cadre des «chantiers d’avenir» semblent obtenir une «voie rapide» alors que la voie habituelle de création de programme nécessite généralement plusieurs étapes de développement. Il est proposé que les professeur(e)s membres des instances comme la Commission des études se concertent avant et entre les réunions, pour assurer une vigie quant à ce genre d’enjeu. Le président répond que l’un des premiers objectifs du Comité vie professorale et collégialité est de favoriser la concertation entre les collègues siégeant aux différentes instances universitaires. Nous discuterons par ailleurs des «chantiers d’avenir» lors du prochain Conseil syndical. Enfin, toujours en lien avec la gestion des programmes, le président mentionne une entente récente entre le SPUL et l’Employeur pour mieux baliser les interventions du Bureau de la qualité des programmes (BQP) et éviter leur ingérence dans la rédaction des descriptions de cours. Des informations seront transmises aux membres à cet effet.
Des préoccupations sont finalement émises en ce qui concerne les processus d’embauche et la définition des critères de sélection. On constate dans certaines facultés des tentatives, par des instances de direction, d’introduire de nouveaux critères génériques dans les critères de sélection pour l’embauche de professeur(e)s. Le président rappelle que ces informations peuvent être rapportées au Comité d’application de la convention collective, puisque le processus d’embauche est défini dans la convention collective.
Les dates des prochaines assemblées générales ont été adoptées par les membres du Conseil syndical.
Une assemblée générale devra être tenue à la fin du mois d’août pour adopter la révision des Statuts du SPUL. Celle-ci aura lieu le lundi 21 août 2023 à 9 h 30 avec une reprise le vendredi 25 août, 9h30, si le quorum n’est pas atteint. L’adoption d’une nouvelle version des Statuts du SPUL permettra de lancer un appel de candidatures pour un troisième poste de vice-président(e) afin de faciliter une meilleure transition vers l’équipe qui sera en place en janvier. Cet ajout est temporaire et dès janvier, le CEX sera de nouveau composé de cinq membres.
L’assemblée générale annuelle se tiendra quant à elle le vendredi 10 novembre prochain, à 11 h 30, avec une reprise le vendredi 17 novembre à 11 h 30, si le quorum n’est pas atteint.
En début de mandat, l’exécutif actuel avait présenté un plan d’action comprenant entre autres l’élaboration d’une politique concernant les libérations et les compensations afin que celles-ci soient attribuées en toute transparence avec des critères clairs. Lors de l’adoption de cette politique, une résolution prévoyait que l’exécutif présente une version révisée de cette politique avant le 31 mai 2023, visant notamment l’allégement et une meilleure ventilation du nombre de compensations allouées.
L’exécutif a donc soumis aux membres du Conseil syndical un tableau des nouvelles compensations allégées. Ces dernières ont été adoptées et sont le fruit de discussion avec les différents comités et les personnes qui y siègent en tant que représentant(e)s du CEX.
Une résolution visant à remercier chaleureusement Jean Turgeon pour ses années d’implication au SPUL a été adoptée à l’unanimité par les membres du Conseil syndical.
Le 5 à 7 de la rentrée aura lieu le 31 août, avec le dévoilement des nouvelles couleurs du SPUL. Un courriel d’invitation officialisera le tout au retour des vacances.
À la suite d’un dépôt de griefs concernant des modifications non sollicitées du BQP sur des descriptions de cours formulées par des professeur(e)s, le SPUL s’est entendu avec l’Employeur pour mieux baliser les interventions du BQP en la matière. Un accord formel reste à conclure.
Ainsi, les seuls critères sur lesquels le BQP pourra intervenir concernant les descriptions sommaires de cours sont les suivants :
Cette entente prévoit qu’en cas de correction ou de modification importante (et sauf en cas de corrections typographiques ou d’écriture inclusive), le BQP retournera la demande à l’unité à laquelle le cours est rattaché en indiquant clairement les corrections apportées.
L’unité assurera le suivi auprès de la professeure ou du professeur responsable du cours et reviendra vers le BQP dans un délai maximal de deux semaines, à défaut de quoi la publication sera effectuée.
Pour toute question en lien avec cette entente, n’hésitez pas à contacter le Comité d’application de la convention collective à l’adresse : cacc@spul.ca.
Nous sommes heureux d’accueillir Jean Ruel, nouvellement vice-président au Comité exécutif du SPUL !
Jean est professeur titulaire au Département de génie mécanique, professeur de design de systèmes mécaniques.
Spécialisé en conception mécanique, en instrumentation et en fabrication, ses intérêts sont mis à profit dans des applications concrètes de biomécanique et de génie biomédical, ainsi que dans des projets reliés au domaine de l’énergie éolienne.
Ses recherches portent notamment sur la fabrication de valves cardiaques et de tissus biologiques vascularisés. Il est rattaché à des centres et membre de réseaux de recherches variés (CHU de Québec, CIRRIS, REPAR, RQRV, Société inclusive) qui lui permettent de prendre conscience de la réalité et des conditions de travail des collègues provenant d’un grand nombre de milieux et de la nécessité d’assurer un contexte soutenable et équitable pour les professeur(e)s.
Avant de joindre l’exécutif du SPUL, Jean a connu l’Université Laval sous plusieurs angles, notamment à titre de professionnel de recherche, de professionnel membre de l’APAPUL, de chargé de cours, de membre d’un comité de programme et du comité de révision de la charge de travail des chargé(e)s de cours, de professeur, de directeur du département de génie mécanique et, plus récemment, en tant que membre du comité de grève du SPUL.
En tant que vice-président du SPUL, il aura la charge d’assurer la continuité des changements apportés dans la nouvelle convention collective et il sera principalement dédié aux enjeux de la liberté académique ainsi que de la collégialité.
Après la grève et la mobilisation historique des professeur(e)s de l’Université Laval, le SPUL a créé un document qui permet de mettre en lumière et synthétiser les gains réalisés sur les quatre piliers du cahier des charges durant la négociation.
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