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Communicateur civique

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Été 2017 – Numéro 63

Conseil universitaire du 13 juin 2017

UNE SÉANCE À L’ORDRE DU JOUR LOURD SOUS LA PRÉSIDENCE DE LA NOUVELLE RECTRICE SOPHIE D’AMOURS

La professeure Sophie D’Amours, nouvelle rectrice, préside la séance en compagnie du vice-recteur aux études et aux activités internationales, le professeur aurnard Garnier, et du vice-recteur à la recherche, le professeur Angélo Tremblay. Elle rappelle le succès de la grande campagne de financement qu’a obtenu la Fondation de l’Université Laval en félicitant tous ceux et celles qui ont contribué « à cet accomplissement majeur ». Elle souligne que la période de collations des grades est commencée et que, au total, environ 6000 étudiantes et étudiants y auront participé. Enfin, elle note que l’Ordre du jour est assez chargé et invite les membres à s’y attaquer promptement. Trois créations de nouveaux programmes et trois évaluations d’organismes de recherche : un centre de recherche et deux instituts, retiennent leur attention. S’ajoutent à leur travail d’approbation, une évaluation périodique d’un programme de maîtrise et l’étude des dossiers sur la politique de valorisation de l’enseignement, sur la révision du Règlement des études et sur les contingentements de programmes.

Certificat en géomatique

Le besoin de ce diplôme se manifeste chez les professionnels constate le comité-conseil d’évaluation des programmes de la Commission des études. Il considère que la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique possède l’expertise nécessaire pour offrir une telle formation « qui se démarquera des autres formations en géomatiques déjà existantes au Québec et au Canada ». Ce nouveau programme dispensé complètement en ligne débutera à la session d’automne 2017.

Certificat en langage et santé

Le doyen de la Faculté de médecine, le professeur Rénald Bergeron, informe les membres du CU que l’évolution très positive du microprogramme en sciences cognitives du langage élaboré et mis en marche depuis 2009 avec sa faculté et celle de lettres et sciences humaines ainsi que celle des sciences sociales a incité à élaborer ce microprogramme. Il permet d’acquérir des connaissances de base grâce à l’étude de l’anatomie, de la psychologie, de la linguistique, de la communication et des neurosciences, afin de développer une compréhension approfondie du langage. Il offre aussi une initiation au travail scientifique permettant de soutenir la recherche en santé axée sur le langage. De l’avis du doyen Bergeron, il répond également aux besoins des travailleurs dans le réseau de la santé qui souhaitent bonifier leurs conditions de travail. « Le microprogramme ne donnant aucune qualification supplémentaire reconnue alors que le certificat amène une possibilité de majoration des échelles salariales », constate-t-il.

Le comité-conseil, de même que la Direction générale des programmes de premier cycle, ont signalé que l’appellation officielle du certificat peut créer de la confusion à propos de la complémentarité entre les concepts de langage et de santé. Il recommande aux responsables du programme de rester ouverts à l’éventualité de le modifier afin de s’assurer qu’il devienne plus spontanément compréhensible auprès des étudiant.e.s et du milieu professionnel. La date d’implantation du certificat en langage et santé a été fixée à la session d’automne 2018.

Maîtrise professionnelle en thérapie familiale et conjugale

Le programme à distance vise à former des spécialistes de la thérapie conjugale et familiale aptes à intervenir auprès des couples et des familles en tenant compte des indications et contre- indications de cette pratique clinique. En outre, les étudiantes et étudiants seront formés à l’exercice de la psychothérapie, telle que définie par le Code des professions. Ils et elles pourront ainsi répondre tant à des besoins conjugaux, familiaux que psychologiques. Le professeur Ronald Beaubrun (Sciences et génie) s’enquiert de la raison pour laquelle certains cours existants en thérapie familiale et conjugale (TCF) n’ont pas été retenus dans le nouveau programme. Il est alors précisé par une représentante de la Faculté des sciences sociales que ces derniers ne sont pas des cours d’intervention reconnus par l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec.

À ce propos, la Commission des études considère très difficile de remplir sa mission d’évaluation des programmes lorsqu’un ordre professionnel décide à l’avance du nombre de crédits, du nombre d’heures de stages, voire des cours obligatoires que devront suivre les personnes qui seront formées à l’université. Étant donné que cette question fait déjà l’objet d’un dialogue continu entre les universités, l’Office des professions et les ordres professionnels, et ce depuis plusieurs années, la Commission conçoit qu’elle a peu de contrôle sur cette problématique. Elle signale, toutefois, au Conseil universitaire que l’Université « doit rester vigilante et maintenir ses représentations auprès de l’Office des professions et des ordres professionnels afin de faire valoir la mission de formation des universités et les conditions particulières à préserver pour accomplir cette mission. » Le Comité exécutif de l’université a reçu le mandat de fixer la date d’implantation de ce programme de maîtrise professionnelle, une fois reçues les approbations usuelles du Bureau de coopération interuniversitaire et du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

EN BREF

  • Le statut de centre de recherche reconnu du Centre de recherche sur le cancer (CRC) a été renouvelé avec empressement pour les cinq prochaines années ;
  • Le statut d’institut reconnu à l’Institut d’éthique appliquée (IDÉA) ainsi que celui de l’Institut Technologies de l’information et sociétés (ITIS) ont été renouvelés pour une durée de cinq ans à compter du 13 juin 2017 ;
  • Les programmes de maîtrise avec mémoire et de doctorat en nutrition ont été évalués très favorablement. Il est recommandé de développer « d’autres secteurs importants et en émergence » tels que la nutrition internationale, la nutrition clinique ainsi que l’étude de la relation entre la nutrition et le fonctionnement du cerveau ;
  • Une distinction est introduite entre l’évaluation de l’enseignement et l’appréciation des cours dans la Politique de valorisation et d’évaluation de l’enseignement ;
  • Le professeur Bernard Garnier, vice-recteur aux études et aux activités internationales, prend sa retraite. Il en était à sa dernière séance du Conseil universitaire après y avoir siégé pendant 23 ans (vice-recteur, doyen, professeure délégué) comme l’a souligné la rectrice Sophie D’Amours en suscitant les chaleureux applaudissements de l’assemblée.

                                                                                                                                Jacques Rivet, cc


Soutenance de doctorat en génie mécanique de monsieur Simon Paquin

« BRAVO POUR TA GRANDE OUVERTURE D’ESPRIT CONCERNANT MES REMARQUES CRITIQUES DURANT TES ÉTUDES »

–    Le professeur Yves St-Amant, directeur de recherche

Le professeur Yves St-Amant du Département de génie mécanique a reconnu la grande ouverture d’esprit dont a fait preuve monsieur Simon Paquin à la suite de ses remarques critiques tout au long de ses études au doctorat en génie mécanique. Intervenant lors de la récente soutenance du doctorant à titre de directeur de recherche, il a précisé que ses remarques, « Dieu le sait, ont été très nombreuses ». Il reconnaît que le candidat en est arrivé à élaborer une thèse de doctorat bien écrite et de bonne profondeur sur « La récupération d’énergie mécanique à partir de sources vibratoires déterministes et aléatoires ». Puis, il lui a demandé d’expliquer jusqu’à quel point son modèle expérimental permet d’optimiser la géométrie d’un récupérateur et d’atteindre réellement cet optimal expérimentalement.

Le professeur Patrice Masson du Département de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke a beaucoup apprécié la lecture de la thèse « dont les calculs sont précis et la démarche expérimentale rigoureuse ». D’entrée de jeu, il a soulevé la question du choix de l’architecture de la recherche du doctorant en lui demandant s’il avait envisagé d’autres types d’architecture. Le professeur Alain Curodeau, avouant qu’il n’est pas un expert dans le domaine des vibrations, situe sa préoccupation dans une perspective plus générale notamment à propos de la validation du modèle et plus spécifiquement au niveau de l’amortissement mécanique.

La professeure Marie-Laure Dano, après avoir félicité le doctorant pour « la clarté et la qualité pédagogique de son travail », l’interroge sur le processus de récupération d’énergie dans son modèle expérimental. Elle lui demande aussi d’élaborer sur les possibilités de son application pratique.  Enfin, elle incite le candidat à faire part aux membres du jury des principales difficultés qu’il a rencontrées au cours de sa recherche. La professeure Claire Deschênes du Département de génie mécanique présidait le jury de la soutenance de thèse.           

De gauche à droite : les professeures et professeurs Yves St-Amant, Marie-Laure Dano, Alain Curodeau et Claire Deschênes du Département de génie mécanique. Le professeur Patrice Masson de l’Université de Sherbrooke, absent sur la photo, est intervenu par vidéoconférence.

    Jacques Rivet, cc

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