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Ensuite, la faculté des Lettres a obtenu que la qualité du français devienne une exigence de diplômation et que le test de français Laval Montréal (TFLM) soit l’outil de mesure à ce sujet pour le baccalauréat en communication publique et le certificat en journalisme. Reprenant la parole, Jean Bousquet a demandé au vice-recteur aux Études, Bernard Garnier, si la mesure pourrait être étendue à des programmes dans d’autres départements. La réponse de ce dernier atteste qu’il n’en est pas question dans un avenir prévisible.

Recourant à une stratégie classique qui consiste à mettre en dernier dans l’ordre du jour un point important pour éviter une discussion en profondeur, l’Exécutif de l’université y a eu recourt à propos du rapport 2008-2009 de l’Ombudsman, Odette Lagacé. La stratégie a complètement réussi: à midi et en séance depuis 9 h le matin, aucun des membres encore présents n’a soulevé de questions sur ce rapport.

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Le problème de la qualité du français a d’abord été abordé à propos du test de français pour les non-francophones. Le doyen Paul Cadrin (Musique) espère  qu’il ne découragera pas des candidatures étrangères qui auraient un faible résultat à ce test. Des échanges de vue ont insisté sur le fait que l’Université Laval devait faire preuve de souplesse dans son administration, particulièrement parce qu’elle se veut de plus en plus une université internationale.

Le professeur Alain Laberge (Lettres) a souhaité plus d’appui dans cette démarche auprès du corps professoral, déplorant que certains écrits étaient d’une telle faiblesse en français qu’il préférerait «les lire en anglais.»

La séance du Conseil universitaire du 2 février 2010  avait 24 points à l’ordre du jour en raison de l’annulation de la séance du 1 décembre 2009. Ce fait a sans doute incité les membres à une certaine discrétion, ceux-ci convertissant leurs travaux en une véritable séance d’enregistrement. Quelques professeurs en ont cependant brisé le silence.

Le professeur Jean Bousquet (Foresterie)  s’est réjoui de la création du certificat en gestion urbaine et immobilière en suggérant que ce nouveau programme intègre éventuellement une formation en gestion des bâtiments.

La représentante externe du monde de la recherche, Sylvie Dillard, aurait aimé que le dossier d’évaluation du Centre de recherche en horticulture mette davantage en valeur l’apport de celui-ci à l’industrie.

Printemps 2010 – Numéro 2

Logorrhée habituelle de statistiques dans le rapport 2008-2009 de l’Ombudsman

Absence de toute suggestion pour améliorer l’information publique

Le rapport pour l’année 2008-2009 de l’Ombudsman, Mme Odette Lagacé, présente à nouveau une logorrhée de statistiques sur les services découlant de sa fonction. Cette fois-ci, elle s’emploie toujours à la justifier, mais spécialement en citant les propos de prestigieux experts qui se sont exprimés sur le sujet dans une conférence internationale. C’est cependant l’introduction d’une nouveauté qui attire l’attention: dorénavant, les consultations sont classées en «consultation –  information», «consultation – conseil» et «consultation – facilitation». La première catégorie pourrait inspirer une politique d’information publique aux responsables universitaires. Elle représente 90 % des demandes d’information dont 62,2 % provient de la classe étudiante. Il serait donc approprié de retrouver dans ce rapport des suggestions à leur intention pour l’établir. Il n’en est rien, pas plus que pour tout autre constat du rapport d’ailleurs. L’Ombudsman ne se préoccupe pas de l’information publique mise à la disposition de la communauté universitaire même si elle constate dans l’exercice de sa fonction une ignorance chez une ou un de ses membres qui provient du manque de qualité de cette information. À l’exemple de ses prédécesseurs, elle s’abstient donc de faire aux autorités compétentes toute suggestion qui pourrait y remédier.

Jacques Rivet, cc

 



Conseil syndical

Des profs brisent le silence d’une séance d’enregistrement

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