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Communicateur civique

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Printemps 2021 – Numéro 91

Conseil universitaire du 6 avril 2020
Séance virtuelle


Un programme de maîtrise en éthique appliquée verra le jour à la Faculté de philosophie et à la Faculté de théologie et de sciences religieuses

La Faculté de philosophie conjointement avec la Faculté de théologie et de sciences religieuses vont administrer un programme de maîtrise en éthique appliquée de type professionnel dès qu’elles en auront reçu l’aval du Bureau de coopération interuniversitaire et du ministère de l’Enseignement supérieur. Le doyen Luc Langlois de la Faculté de philosophie en a fait la présentation en rappelant  que la création de ce nouveau programme s’inscrit dans la continuité de la collaboration avec la Faculté de théologie et de sciences religieuses, particulièrement en raison de l’existence d’un programme commun de Diplôme d’études supérieures spécialisées en éthique appliquée depuis 2004. « Il y a une demande croissante d’expertise dans le champ de l’éthique appliquée, demande qui provient surtout, mais pas exclusivement, des organismes gouvernementaux. », a-t-il précisé.

Au nom de la Commission des études qu’elle préside, la professeure Marie Audette en a décrit les principales caractéristiques. Le programme de maîtrise en éthique appliquée est construit autour d’un bloc de cours obligatoires (maîtriser des connaissances fondamentales, posséder des compétences stratégiques nécessaires à l’intervention, participer à diverses activités publiques sur l’éthique). En tant que programme professionnel, il se distingue de programmes comparables dans les universités québécoises par son caractère fortement multidisciplinaire, la variété de ses cours à option, son offre de cours à distance et ses stages. La présidente Audette a estimé que « ces quatre traits distinctifs font [de cette maîtrise] un programme véritablement unique au Québec, alliant tous les ingrédients requis [pour être] rigoureux, souple, varié et innovateur ».Le professeur Georges Lévesque (Sciences et génie) a constaté que « pour être admis au programme, le candidat ou la candidate doit faire la preuve d’une bonne connaissance de l’anglais écrit et parlé ». À propos de cette exigence linguistique, il s’est demandé pourquoi on ne laissait pas le choix aux étudiants et étudiantes de connaître l’anglais plutôt que d’en faire une règle d’admission ? Le vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes a rappelé qu’une telle règle était prévue dans le Règlement des études. Et il a confirmé qu’elle était appliquée dans ce cas « à l’entrée plutôt qu’à la sortie ».

BRÈVES

  • Le Centre de recherche et d’intervention sur l’éducation et la vie au travail (CRIEVAT) doit se réorganiser avec l’aide de la Commission de la recherche en vue de présenter à nouveau son dossier de candidature pour être reconnu comme centre institutionnel de recherche;
  • La Faculté de médecine implantera, une fois les autorisations officielles reçues, deux nouveaux programmes : un programme de formation complémentaire en médecine familiale pour clinicien érudit, profil recherche et un programme de formation spécialisée en maladies infectieuses chez l’adulte et microbiologie médicale;
  • La direction de l’Université n’envisage pas un retour au fonctionnement normal sur la cité universitaire pour la session d’automne 2021.

Jacques Rivet, cc

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